Partir à vélo en Arménie, c’est une expérience d’où vous ne reviendrez pas indemne. Mais ne vous méprenez pas, rouler à travers ce petit pays du Caucase demande un minimum de préparation. Entre ses montagnes abruptes, ses plaines désertiques et ses villages chargés d’histoire, l’Arménie est une terre d’aventure qui récompense les cyclovoyageurs les mieux organisés. CycloVagabond vous conseille pour bien préparer un voyage à vélo en Arménie.
Préparer son itinéraire pour un voyage à vélo en Arménie
Planifier son itinéraire en Arménie, c’est un peu comme composer une symphonie : chaque étape doit s’harmoniser avec la suivante. Mais laissez place à quelques envolées spontanées ! Eh oui, ces échappées constituent l’essence même du voyage à vélo : la liberté de faire un détour, de vous arrêter en chemin ou d’être invité chez un habitant. Parmi les itinéraires pour découvrir l’Arménie à vélo, le lac Sevan est un véritable bijou turquoise. Perché à près de 1 900 m d’altitude, il est le plus grand lac d’Arménie et le plus haut du monde. Si bien que les habitants le considèrent comme une mer intérieure.
Les amateurs de patrimoine ne manqueront pas de visiter le monastère de Tatev, accessible par le plus long téléphérique du monde… ou par une montée qui mettra vos mollets à rude épreuve. Et pour ceux qui rêvent d’immensités sauvages, la route du col de Selim vous offrira un aperçu des anciennes caravanes de la Route de la Soie.
En tout cas, comme nous l’avons dit plus haut, laissez-vous surprendre par ce petit pays du Caucase. Bien sûr, avec une application ou un GPS, vous savez vous orienter à vélo. Mais, l’improvisation a toute sa place ici. Une route de gravier imprévue ou un détour par un village inconnu pourraient bien être les moments les plus marquants de votre voyage à vélo en Arménie.
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Prévoir un équipement adapté au voyage cyclotourisme
En revanche, un voyage cyclo au long cours ne s’improvise pas côté matériel. Les routes peuvent passer du bitume impeccable à des sentiers caillouteux en quelques kilomètres. Alors, pour bien préparer son voyage à vélo en Arménie, investissez dans un vélo Gravel ou de randonnée solide. Et si votre vélo est votre fidèle destrier, vos sacoches sont vos écuyers : elles doivent être étanches, imperméables et capables de résister aux intempéries.
Côté vêtements, le système des 3 couches est pensé pour vous habiller de manière chaude et pratique en itinérance. Emportez une veste coupe-vent et imperméable, un coupe-soleil léger pour les journées chaudes et un bonnet sous-casque pour les descentes fraîches des cols montagneux. Et surtout, n’oubliez pas votre kit de réparation dans votre matériel pour voyager à vélo en Arménie. Une crevaison en plein milieu de la steppe arménienne, à 2h du prochain village, c’est le genre de moment qui forge les souvenirs… et la patience.
Préparer son physique et son mental
L’Arménie n’est pas le pays des demi-mesures : le dénivelé attend de vous une bonne dose d’énergie. Aussi, pour préparer son voyage à vélo en Arménie, l’entraînement physique et mental fait partie du lot. Entraînez-vous à rouler sur des distances coutres de 20 km et plus longues, jusqu’à 80 km. Remplissez vos sacoches vélo afin de vous habituer à transporter du poids. De même, une sortie de plusieurs jours en bikepacking près de chez vous est un excellent moyen de tester vos capacités avant le grand départ.
Mais au-delà des muscles, c’est votre mental qui vous portera sur les routes arméniennes. Imaginez-vous pédalant contre un vent de face, entouré de montagnes désertiques, avec pour seule compagnie une meute de chiens curieux. Garder le moral dans ces moments-là demande de la résilience… et une bonne barre de céréales protéinée dans votre sacoche pour la pause ! Vous le voyez se préparer physiquement pour un voyage à vélo en Arménie n’a rien d’optionnel.
Se renseigner sur la situation politique de l’Arménie
De manière générale, l’Arménie est un pays sûr pour les cyclovoyageurs. Cependant, des tensions peuvent parfois exister dans certaines régions, notamment autour du Haut-Karabagh. Avant de partir, consultez les recommandations officielles et renseignez-vous sur les zones à éviter. En suivant les conseils pour voyager à vélo en Arménie sans danger, vous ne risquez rien.
Côté accueil, les Arméniens sont incroyablement chaleureux. Il n’est pas rare de se voir offrir un café ou même une place à table pour partager un repas. Un mot d’avertissement toutefois : il est difficile de refuser une troisième tournée de vodka sans susciter un sourire malicieux !
Partir en voyage à vélo en Arménie avec des enfants, toute une organisation
Voyager à vélo en Arménie avec des enfants est tout à fait faisable, à condition d’adapter l’itinéraire et de bien s’équiper. Privilégiez des étapes courtes et des routes avec moins de dénivelés. Autour du lac Sevan ou dans les régions de Lori et Dilijan, les paysages sont doux et accessibles.
Vous transporterez les plus jeunes enfants dans une remorque ou un siège vélo. Quant à un enfant plus grand, après 5 ans, il pédalera seul. Vous pourrez l’aider – lors des coups de fatigue ou sur les portions plus dangereuses – grâce à une barre de traction telle que la Follow me. N’oubliez pas d’emporter des goûters, des jeux et de prévoir des pauses régulières.
Quelle est la meilleure période pour partir à vélo en Arménie ?
Mais alors, quand partir en voyage à vélo en Arménie ? Le printemps, d’avril à juin, et l’automne, de septembre à octobre, sont les saisons idéales pour explorer cette région d’Asie sur 2 roues. Pendant ces périodes, les températures sont douces, la nature est à son apogée et les touristes encore peu nombreux. En été, la chaleur dans les plaines peut être intense, mais les zones montagneuses restent agréables.
L’hiver, en revanche, est à éviter sauf si vous êtes un adepte des pneus cloutés et des paysages enneigés ! Et même dans ce cas, mieux vaut opter pour des itinéraires bien balisés.
Préparer un voyage à vélo en Arménie : l’alimentation
L’Arménie est une destination culinaire aussi riche que ses paysages. Sur la route, vous croiserez souvent des boulangeries traditionnelles où déguster du lavash tout juste sorti du four. Ce pain plat, accompagné de fromage local et de légumes frais, est un en-cas délicieux qui redonne de l’énergie aux cyclotouristes.
Dans les villages, ne manquez pas de goûter au gata, une pâtisserie sucrée et réconfortante. Et pour les pauses, les fruits secs et les noix, souvent vendus sur les marchés, vous apporteront une dose d’énergie bienvenue.
Transporter son matériel de créateur de contenu de manière sûre
Si vous êtes photographe ou vidéaste, l’Arménie vous donnera de quoi remplir vos pellicules. Mais transporter votre matériel nécessite un peu d’organisation. Investissez dans des sacs étanches et bien rembourrés pour protéger vos appareils. Une petite caméra d’action peut aussi être utile pour capturer des moments spontanés, comme un troupeau de moutons bloquant la route ou un coucher de soleil sur le mont Ararat.
N’oubliez pas de prendre des batteries supplémentaires, car les villages isolés ne sont pas toujours équipés pour recharger vos appareils. Et surtout, soyez prêt à faire quelques sacrifices : parfois, il faudra choisir entre votre objectif préféré et une barre de céréales. Suivez les conseils de Marco, un créateur de contenu qui a parcouru le Népal à vélo.
Bivouaquer en Arménie : lois et sécurité
Le bivouac est autorisé en Arménie, et le pays s’y prête à merveille. Des berges du lac Sevan aux vallées reculées, les lieux pour planter votre tente ne manquent pas. Cependant, soyez toujours respectueux de l’environnement et des propriétés privées.
Les rencontres avec la faune sont rares, mais veillez à ne pas laisser de nourriture autour de votre tente. En parlant de ça, CycloVagabond encourage à ne pas laisser de traces sur son passage dans son manifeste du voyage à vélo. Et pour les moments d’inquiétude face à un chien de berger particulièrement zélé, un sifflet ou un bâton suffisent souvent à calmer la situation.
Respecter la culture et les traditions locales : voyager avec cœur et respect
L’Arménie est un pays profondément ancré dans ses traditions et son histoire millénaire. Pour bien préparer votre voyage à vélo en Arménie, renseignez-vous sur les coutumes locales. Vous vivrez ainsi une expérience plus authentique et respectueuse. Par exemple, lors de la visite d’un monastère, veillez à porter une tenue appropriée : des épaules couvertes et des pantalons ou jupes longues sont de rigueur. Dans les villages, un simple sourire ou un mot en arménien, comme « Barev » (bonjour), ouvre bien des portes et des cœurs.
Les Arméniens sont également connus pour leur hospitalité légendaire. Si l’on vous invite à partager un repas, acceptez avec gratitude : c’est une marque de respect et une belle occasion d’échanger. Cependant, sachez que refuser une 2e ou 3e portion peut être interprété comme de la timidité ! Enfin, gardez en tête que les tchin-tchin avec du cognac ou de la vodka sont une tradition incontournable : lever son verre est plus qu’un geste, c’est une manière de célébrer l’amitié et la vie.
En respectant ces petites attentions, vous serez non seulement accueilli à bras ouverts, mais vous découvrirez aussi une facette encore plus riche et humaine de l’Arménie.
Partir seul ou en groupe : une expérience à personnaliser
Voyager seul en Arménie à vélo est une expérience enrichissante. Le pays est sûr, et les rencontres avec les locaux sont fréquentes et chaleureuses. Cependant, si vous préférez partager l’aventure, partir en petit groupe peut offrir un équilibre parfait entre convivialité et exploration.
CycloVagabond organise un voyage à vélo en petit groupe de 6 personnes maximum. Mais que dit-on ! Il ne s’agit pas d’un simple séjour à vélo, mais d’une aventure à vélo ! Vous n’aurez rien à faire, juste à pédaler. Giuseppe, ce passionné d’expérience à vélo, prépare votre voyage en Arménie et vous guide tout au long du périple. Vous n’aurez plus qu’à vous concentrer sur le plaisir de pédaler, sur les rencontres et les paysages époustouflants. Contactez-le pour en savoir plus !